Poèsie d'Andromède
Les Statues sont de vieilles idiotes,
Sur leurs peaux fissurées se lit l’éternité,
L’éternité de la vanité et de l’argent Roi,
Et les vents du Sud s’éventrent sur Elles,
O Statues de marbre et d’acier,
O monde des Statues pétrifiées,
Sous vos pieds le sable mortifié,
Mais le frétillement s’étend sous vos regards figés,
Le séisme est proche et nul riche ne sera épargné,
Tremblez, Tremblez, Statues d’or et d’argent,
Le vent souffle et le changement se propage,
Et voilà les pauvres pourfendant les cieux argentés,
Et voilà Andromède glorifiant votre vie !