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L'Uniterrsaliste Andromede60

Economie Sociale et Solidaire : L'espoir de la banque publique d'investissement

17 Octobre 2012 , Rédigé par Andromede Publié dans #Economie Alternative & Utopique

 

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NTERVIEW - Christian Sautter, le président du réseau France Active, explique le rôle de l’économie sociale et solidaire dans la lutte contre le chômage...

«Financeur solidaire pour l’emploi»: c’est ainsi que se présente le réseau France Active. Son rôle: aider des chômeurs à créer leur emploi ou des entreprises sociales et solidaires, très actives dans l’insertion par l’activité économique, à développer leur activité en leur fournissant financements et accompagnement. Les explications de Christian Sautter, le président du réseau.

 

L’aide à la création d’entreprise par les chômeurs reste-t-elle une solution au retour à l’emploi malgré la crise?

Oui, 90% des 5.300 entreprises que nous avons aidées à naître en 2011 ont été des projets de demandeurs d’emploi. Donc nous sommes bien ciblés sur ce public dont le nombre va malheureusement croissant. Mais il est vrai qu’au premier semestre de cette année, la création d’entreprise par les chômeurs s’est ralentie et actuellement il y a un redémarrage qui est moins dynamique qu’avant 2008-2009, parce que ces entreprises doivent se placer sur des marchés qui sont de plus en plus difficiles où la concurrence est de plus en plus rude.

 

L’économie sociale et solidaire est-elle aussi un créneau porteur pour développer une activité et créer des emplois? 

L’économie sociale et solidaire est une façon de faire de l’économie, mais pas sur des secteurs en particulier. Un très grand nombre de ces entreprises embauchent des personnes qui ont des difficultés d’emplois soient parce qu’elles n’ont pas de travail, soit parce qu’elles sont victimes de handicap. Elles sont très présentes dans les services aux personnes âgées, aux familles, dans les activités d’environnement et les besoins n’ont pas diminué avec la crise. Et c’est là que la Banque publique d’investissement (BPI) qui va naître est fondamentale. Car pour faire pousser ces nouvelles plantes il faut de l’argent et la BPI impulsée par le ministre Benoît Hamon va mobiliser de l’argent supplémentaire pour l’économie sociale et solidaire.

 

Aujourd’hui la prudence des banques reste-t-elle un des principaux freins à la création d’entreprise par les chômeurs? 

La première difficulté c’est qu’il faut avoir un tempérament de créateur d’entreprise et cela n’est pas lié nécessairement à la crise. Mais évidemment, lorsque la mer est mauvaise, il faut être meilleur marin que si le ciel est bleu. Et la deuxième difficulté, c’est qu’il faut trouver des moyens de financement et les banques privées sont de plus en plus réticentes à en fournir. D’où l’intérêt de la BPI qui soulève de grands espoirs dans les milieux de l’économie sociale et solidaire.

Source : 20minutes.fr

 

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